Hei, puteți va rog să-mi traduceți textul acesta în limba română? Vă mulțumesc anticipat! =) Am nevoie de el până joi, de preferat.
LE ROCK VOLCANIQUE
Dans son dernier DVD live, Dionysos a mixé des images de geysers avec une de ses chansons, Haïku Folk. A l'écran, le lien semble évident. Et le parallèle entre la musique détonante du groupe et ces gisements explosifs d'eau brûlante fonctionne bien au-delà de la première image! «C'est de l'eau à 400° C qui jaillit à 50 m de haut en une seconde, qui gonfle, fait du bruit et explose. Il y a de la force. C'est vivant, ça tremble et ça vibre. On se sent proche de ça, même si on ne prétend pas être aussi fort et puissant qu'un geyser», commente Mathias, le leader du groupe.
Sur scène, les Dionysos sont capables d'enchaîner des chansons a capella, parfois sans micro, avec des titres punk qui, par moments, ne sont plus que du bruit. Le son épuré d'un violon ou d'une contrebasse, juste avant des riffs énormes de guitare. Des geysers qui explosent au milieu d'un paysage lunaire.
Jamais un concert identique. Babet, Eric, Mike, Guillaume et Mathias n'hésitent pas à réorchestrer leurs tubes, de Song for Jedi à Coccinelle, jusqu'à les rendre méconnaissables. Mathias peut arrêter une chanson en plein milieu pour parler avec le public, et les autres sauront surprendre. Il peut aussi sauter dans la foule (même lorsqu'elle est assise!) pour casser le format du concert. Ce n'est plus juste le public qui écoute un groupe qui joue ses chansons derrière des câbles et des micros. Comme un prolongement physique de la musique. «On ne s'est jamais préparé physiquement. On ne se dit pas ,,tiens, on va être sur scène, donc ça va être sportif..." C'est avant tout la musique et les chansons, l'adrénaline qui te saute à la gorge, les gens, l'instant, la façon dont tu le joues qui font que tu as envie de t'exprimer de façon physique et émotionnelle. C'est pas l'inverse»>, explique le chanteur. Comme le geyser, une explosion presque surnaturelle, mais garantie sans effets spéciaux. 100 % nature.
«Un concert, ça ressemble un peu à une transe. Tu essaies de te mettre dans un état de montée pour sortir de toi. Forcément, tu prends des risques pour y arriver. Tu ne peux pas „monter“ confortablement». Et ça ne marche pas toujours. Il y a des morceaux qui ratent, des accords mal placés, des sauts mal rattrapés... «Réussir à révenir dans son corps quand tu as réussi le concert, c'est magique...».
>> Phosphore n° 277, juillet 2004
